Carnets de voyage
line decor
ACCUEIL   ::   CONSEILS   ::   Les routes du DANAKIL   ::   Les routes du NORD-OUEST    ::   DIAPORAMAS   ::   Cérémonie du CAFE   ::   LIVRE D'OR
line decor
LA CEREMONIE DU CAFE ou l'art de faire le café en Ethiopie

Apparu pour la première fois dans les régions montagneuses d’Éthiopie, sensible à la chaleur et à l’humidité, l’Arabica pousse à des altitudes supérieures à 900 mètres : plus l’altitude est élevée, meilleures seront les qualités organoleptiques du grain torréfié.
Le café fait partie depuis des siècles du quotidien des Ethiopiens. Ce sont des marchands arabes qui au 13e siècle, transportèrent pour la première fois du café provenant de la province de Kaffa jusqu'au Yemen.
Nous sommes à Kaffa, une région située au Sud-Ouest d’Addis-Abeba qui donnera plus tard son nom au café. Kaldi, le nom du héros de cette aventure, promène tranquillement ses chèvres. Il s’aperçoit qu’elles mangent de petites baies rouges qui leur font un drôle d’effet : elles sont toutes excitées. On dirait même qu’elles dansent. Intrigué et faisant le lien avec ce qu’elles consomment, le jeune chevrier goûte la baie amère. Peu après, il se retrouve plein d’entrain et d’énergie, comme ses compagnes quadrupèdes bêlantes. A ce stade, les versions divergent. Kaldi aurait décidé d’apporter les fameux grains dans son village ou dans un monastère. Selon la première version, Kaldi a torréfié des grains pour les rendre plus comestibles. Les villageois ont apprécié. Certains l’ont même moulu et ont versé de l’eau chaude dessus… Dans le second cas, l’abbé a voulu les préparer mais, jugeant le goût trop amer, a jeté sa concoction dans le feu. Une agréable odeur s’est alors élevée et l’abbé a décidé de créer une boisson à partir des grains torréfiés. Le breuvage aurait été d’autant plus apprécié qu’il permettait de rester d’aplomb pendant les prières nocturnes. La boisson - notamment appelée « kahweh », qui signifie « fort », « élan » ou « vitalité » en arabe - serait longtemps restée consommée en Ethiopie sans être connue dans le reste de la Corne de l’Afrique.
Aujourd'hui, la culture du café éthiopien, est devenue l'une des principale source de revenus de ce pays. Jadis, ces grains de café, étaient dégustés comme légume, friandises, salées ou sucrées, ou encore mêlés à du beurre pour en faire des galettes, en infusion de grains broyés, sous forme de pulpe séchée, ou encore comme médicament. Toutes les villes, et bourgades d'Ethiopie, ont au moins une Buna Bet (une maison du café) où l'on peut déguster cette boisson nationale dans les règles de l'art . En effet le Buna (café), est le symbole de l'hospitalité, et est dégusté en famille, ou en l'honneur d'un hôte. Aussi, chaque invité, doit selon la tradition, accepter les trois tasses offertes, sous peine de malédiction !
Ici, nous rendons hommage au café africain : Les origines du café en Ethiopie le café qu'éthiopien mettent en pot l'usine de café étaient croissance d'abord découverte sauvages dans la province de Kaffa de l'Ethiopie il y a autour 1.000 ans. La légende l'a qu'un goatherd a goûté l'usine quand ses chèvres ont commencé à rebondir autour dans un état gai après avoir mâché sur les baies. Il a pris les baies aux moines locaux qui les ont déclarés le « travail du diable » et les ont jetés en l'air sur le feu. Bientôt l'arome des grains de café de torréfaction a rempli air… et le repos, comme ils indiquent, est histoire. Du café a été à l'origine consommé comme nourriture par les tribus nomades éthiopiennes de montagne qui ont rectifié les haricots hauts et mélangés ils avec de la graisse. Mais il a pu ne pas avoir été jusqu'à ce que le café soit arrivé au Yémen qu'il est devenu la première fois populaire comme boisson. Sa popularité a bientôt écarté dans l'ensemble de le Moyen-Orient et en Europe par le 17ème siècle. Le café est resté populaire en Ethiopie - particulièrement les cérémonies de café, qui jouent un rôle essentiel dans la vie sociale et culturelle. À un festival africain à Sydney, une femme éthiopienne a dit les assistances, « dans l'ouest, vous avez des conseillers et des psychologues… en Ethiopie, nous avons des cérémonies de café ». Si important est ce rassemblement que les femmes se plaignent souvent des maux de tête et de la dépression si elles manquent un événement. La cérémonie suit les étapes ritualistes importantes dans lesquelles du café est rôti, rectifié, et bouilli dans un pot d'argile au-dessus de charbon de bois. La fumée des haricots et de l'encens de torréfaction fournit des mercis à Dieu. Ils sont également des occasions sociales importantes où les gens causent et bavardent en tant qu'eux SIP sur leurs trois séries de café. Aussi bien que des cérémonies de café, l'Ethiopie a des centaines de bunabets (cafés) où des espressos, les cappuccinos, et les noirs courts sont servis dans des tasses en verre minuscules. Bien qu'influencé italien, bunabeats aient une saveur éthiopienne distinctive avec leurs muraux peints à la main, le rétros ameublement et éthiopiens jazz-sautent le jeu. Il est les endroits colorés, attirant des personnes de tous les classes sociales et milieux : des jeunes dans les jeans et des vestes en cuir à de vieux fermiers a drapé dans des châles traditionnels. Le café reste une exportation importante pour l'Ethiopie. Les variétés d'arabica de café sont les plus connues, en particulier le café de Harar qui est employé souvent dans des mélanges de Java de moka.

Les ustentiles et les ingrédients indispensables
   

Le café n'est pas torréfié à l'avance, mais pour chaque utilisation. Les graines sont ensuite pilées puis infuses dans une cafetière en terre cuite.
Le café est ensuite servit selon un rituel particulier : on répand au préalable des feuilles d'eucalyptus au sol, on fait brûler de l'encens
  large product photo   jkjkjkjk

jhjhjhg.

ghg

© estelle.jeanne